Le Ministère à la condition féminine demande la mise en mouvement de l’action publique contre Yves Jean-Bart

Le Ministère à la condition féminine et aux droits des femmes dit avoir demandé aux autorités judiciaires de mettre l’action publique en mouvement contre le président de la fédération haïtienne de football. Le MCFDF a formulé cette demande, dans une note de presse datée du lundi 4 Avril.

« Ministè kondisyon ak dwa fanm pa la pou bay jistis, se pou sa, nan kad koyezyon gouvènman an li deja chita ak minis jistis ak sekirite piblik la epi mande l pran tout mezi nesesè pou enstwi komisè gouvènman an pou mete aksyon piblik an mouvman kont Yves Jean Bart », peut-on lire dans cette note, portant la signature de Marie Gislhène Monpremier.

D’un autre côté, le Ministère invite les parents des concernées à porter plainte devant les autorités compétentes. Le MCFDF dit prendre très au sérieux ce dossier et veut assurer les parents des présumées victimes sur des poursuites judiciaires.

Et pour justifier sa demande, le ministère brandit la Convention de Belém Do Parà signé par Haïti au Brésil le 29 juin 1994 et ratifié par la suite en 1996. Ce document international a été adopté dans le but de prévenir, sanctionner et éliminer les violences contre les femmes à travers le monde.

Depuis plusieurs jours, le Président de la Fédération haïtienne de Football, Yves Jean Bart, est dans la tourmente. Dans un article paru dans les colonnes du journal Britannique « The Guardian », Dadou, 74 ans, est accusé d’abus exuels sur des jeunes joueuses au Ranch de la Croix-des-bouquets. Dans un communiqué rendu public 48 heures après l’article, le patron de la FHF a contre-attaqué et clamé son innocence. Yves Jean-Bart appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête, afin de faire la lumière sur cette affaire.

Joubert Joseph / HIP

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