Évasion planifiée à la prison civile de la Croix -des -bouquets: Le RNDDH exige des sanctions

Dans le rapport d’une enquête publié le 1er avril 2021, réalisée autour de l’évasion dans la prison civile de la Croix-des-Bouquets, le RNDDH évoque les circonstances entourant cet événement. Aussi, la structure y a fait mention du nombre de prisonniers exécutés, ceux qui sont en cavale et ceux qui ont été appréhendés. De même, l’institution de défense des droits humains exige la sanction de toutes les personnes ayant orchestré cette mutinerie spectaculaire.

Selon les conclusions de l’enquête du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), 87 des évadés ont déjà été appréhendés et 346 autres sont toujours dans la nature. 32 personnes ont été tuées dont 6 détenus à l’intérieur de la prison et le directeur du centre carcéral. 18 autres personnes sont sorties blessées, parmi elles figurent 3 membres du personnel de la prison. Cependant, aucun membre de la population de la Croix-des-Bouquets n’a été tué ce 25 février, comme bon nombre de gens laissent croire.

Toujours dans ce rapport, l’organisme dirigé par Pierre Espérance mentionne que des rumeurs font croire que cette évasion a été préalablement planifiée. Des hauts placés ont été au courant, notamment au niveau de la DAP. Pourtant, aucune mesure n’a été prise pour empêcher d’arriver à tout cela. Pour cela, le RNDDH demande à l’IGPNH et à la DCPJ d’accélérer leurs enquêtes. D’abord, pour déterminer tous ceux impliqués dans cette mutinerie afin de les sanctionner mais ensuite, afin que les parents des disparus soient au courant de ce qui est arrivé à leur proche.

Parallèlement, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) demande à la direction générale de la Police, la DAP et l’IGPNH d’émettre des mandats à l’encontre des évadés qui sont en cavale, d’enquêter sur l’implication des agents dans cette évasion, d’enquêter sur les activités commerciales se déroulant à l’intérieur de la prison et d’élucider les circonstances entourant la mort de Paul Joseph Hector, le directeur de la prison.

Soulignons que cette évasion a fait la une de l’actualité en fin du mois de février dernier mais jusqu’à date, aucun haut responsable de l’État n’est en mesure de clarifier ce qui s’est passé.

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