Le SPNH-17 dénonce des persécutions contre ses membres

Le SPNH-17 a dénoncé, ce jeudi 4 juin en conférence de presse, des persécutions dont certains de ses membres font l’objet de la part des autorités du pouvoir Tèt Kale, comme l’interdiction de départ contre Yanick Joseph, l’arrestation jugée illégale du policier, Jean Pascal Alexandre, entre autres.

« Les autorités font tout pour déstabiliser le SPNH-17 », a indiqué Abelson Grosnègre, porte-parole de cette structure qui, du même coup, a critiqué des manœuvres du Haut Commandement de la PNH en vue de transférer très loin de Port-au-Prince les membres du SPNH-17. Le porte-parole a demandé à la population de continuer à accompagner le SPNH-17 qui fait l’objet d’intimidations de toutes sortes.

De son côté, l3 coordonnateur adjoint, Jean Lundi Elder, a déclaré être prêt à supporter tout mouvement pacifique organisé par des policiers en vue de revendiquer de meilleures conditions de travail. Le coordonnateur adjoint a réitéré son engament à se battre aux cotés des policiers en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Pour sa part, l’avocat du SPNH-17, Jean Fritz Magny, a pointé du doigt le ministre de facto de la justice, Lucmane Délile qui, selon lui, s’associe à l’Inspection générale de la PNH en vue de saboter toute initiative du SPNH-17, alors qu’ils agissent en dehors de la loi, précise-t-il.

Dans la foulée, il a sollicité le support de la presse face aux difficultés auxquelles fait face le SPNH-17 qui, selon lui, est dans une bataille de grande envergure.

Joubert Joseph / HIP

Crédit Photo HIP

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