Les avocats du SPNH-17 envisagent d’attaquer en justice le haut-commandement de la PNH

Les avis de recherche lancés à l’encontre des policiers du Syndicat de la Police nationale d’Haïti (SPNH-17), sont considérés comme une tentative de réduire au silence les membres du syndicat. Pour rétablir leur droit, les avocats constitués envisagent de saisir les instances compétentes pour casser la décision du haut-commandement de la PNH, promet André Michel, porte-parole du Secteur démocratique et populaire.

La Direction générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH), en lançant des avis de recherche contre des policiers, membres du SPNH-17, est en train de saper les droits les plus fondamentaux des agents de l’ordre, a réagi le porte-parole du syndicat, Domond Synci.

En conférence de presse, mardi 23 mars, la coordination du SPNH-17 renouvelle ses engagements à poursuivre la lutte syndicale pour le respect des droits des policiers. Elle dénonce les agissements de la direction générale de la PNH, insensible aux cris des proches des policiers tués le 12 mars dernier à Village de Dieu, par des bandits, au cours d’une opération policière. Elle déplore qu’en dépit des appels réitérés des proches des victimes, aucune tentative n’ait été engagée, sinon que l’un des véhicules blindés récupérés par la PNH.

L’un des avocats du SPNH-17, Jean Fritz Magny, également ancien inspecteur divisionnaire, estime que le combat engagé par les policiers en rébellion est une démarche visant à libérer le pays. Il invite la population à embrasser la lutte pour favoriser l’avènement d’une nouvelle Haïti. L’ancien coordonnateur général de  »SOS Police, SOS Démocratie » déclare que le syndicat a pris ses distances aux actes posés par les « Fantômes 509 », qui agissent à l’opposé de la mission du SPNH-17.

À propos des avis de recherche lancés par la justice à l’encontre des policiers syndiqués, le porte-parole du Secteur démocratique et populaire, André Michel, promet d’attaquer en justice cette décision, qui vise à affaiblir la lutte syndicale pour renforcer la répression contre les policiers. Il donne la garantie que les policiers ne seront pas seuls dans cette épreuve en promettant de solidariser avec leurs parents.

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