« Les conditions ne sont pas réunies pour dialoguer avec Pierre Josué Agénor Cadet », estiment des syndicalistes

En réponse à l’appel au dialogue lancé par les Nations Unies afin de résoudre la crise qui secoue le système éducatif haïtien, des syndicats d’enseignant estiment que le climat n’est pas propice, compte tenu de divers actes de persécutions politiques perpétrés contre des syndicalistes par le ministre de facto de l’éducation, Pierre Josué Agénor Cadet.

« Pour réaliser un dialogue, il nous faut des conditions préliminaires. Ce qui n’est pas le cas. Le MENFP n’a jusqu’à présent pas fait cas de nos requêtes », a déploré Mona Bernadel secrétaire aux affaires juridiques de l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH) qui en a profité pour critiquer vertement Pierre Josué Agénor Cadet qui, selon elle, mène une vendetta contre des syndicalistes comme Josué Mérilien, Magalie Goerges, Georges Wilbert Franck pour ne citer que ceux-là.

Dans une conférence de presse tenue ce vendredi 18 septembre dans les locaux de l’UNNOH, la secrétaire aux affaires juridiques de l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens, Mona Bernadel a indiqué que les syndicalistes seront à nouveau dans les rues lundi prochain afin de continuer à réclamer leurs droits et dénoncer le système éducatif haïtien qui en est un des plus inégalitaires au monde.

De son côté, le secrétaire général du Regroupement des Enseignants Haïtiens (REEH), Dorcely Marcelin a abondé dans le même sens soulignant que l’éducation est reléguée au second plan depuis l’avènement de Jovenel Moïse au pouvoir. « Ils n’ont pas mis sur pied des mécanismes de négociations afin de rendre possible le dialogue », a-t-il tempêté.

Joubert Joseph / HIP

Crédit Photo/ Guerking Souffrant

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