« Les établissements scolaires occupés par les déplacés seront libérés d’ici le 17 septembre », annonce le MENFP

Le directeur général du Ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), Yves Robelin, annonce la mise sur pied d’une task force composée des ministères des affaires sociales, de l’intérieur, de la justice entre autres dans l’objectif de faciliter la remise en état de fonctionnement les établissements publics occupés par les déplacés forcés.

À moins de 72 heures de l’échéance du 17 septembre 2024, le directeur général du MENFP, Yves Robelin croit qu’il était encore possible que les établissements scolaires occupés par des familles qui fuient la violence des gangs soient libérés à l’approche de la date du 1er octobre, retenue pour la réouverture officielle des classes. Lors d’une interview accordée à Radio Kiskeya, ce vendredi, le numéro 2 du MENFP vante un ensemble de dispositions adoptées par le gouvernement de transition pour faciliter le retour des déplacés dans leur quartier.

À Port-au-Prince, un total de 39 centres scolaires publics servent d’abri provisoire aux déplacés des zones de Carrefour-Feuilles, Solino, Delmas 24, Bas-Delmas, Martissant, Bel-Air, précise Yves Robelin. La task force mobilisée par l’exécutif de transition vise à faciliter l’exécution d’un plan prévoyant un retour ordonné des familles dans leur quartier, soutient-il. En outre, il annonce l’exécution d’un programme de compensation des personnes affectées par les violences des groupes armés.

Des observateurs restent sceptiques quant à la possibilité pour que les établissements scolaires publics occupés, soient disponibles pour la réouverture des classes. En outre, des inquiétudes persistent en ce qui à trait à l’insécurité au regard des groupes armés qui contrôlent encore des zones de non-droit.