Les kidnappeurs alliés du pouvoir de facto prennent une pause

La CNDDR a trouvé un accord avec les bandits de Grand-Ravine et de Village de Dieu, les obligeant à observer une pause d’environ deux mois dans le kidnapping. Le journal Le Nouvelliste l’a rapporté le 7 mai 2021.

Jovenel Moïse avait dit que 80% des cas de kidnapping était politique. Mais il n’avait pas dit que c’était son pouvoir qui contrôlait les kidnappeurs à travers la Commission Nationale de Désarmement, de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR) qui avait créé le G9. Cette révélation, rapportée par une source au journal Le Nouvelliste, le prouve et montre que le pouvoir de facto a la main mise sur ce fléau qui ravage depuis tantôt trop longtemps la population haïtienne.

Après les «400 mawozo», les gangs de Grand-Ravine et de Village de Dieu sont les deux plus impliqués dans le kidnapoing dans le pays. Après diverses «négociations» avec la CNDDR, ils sont parvenus à accepter d’observer une pause dans leurs agissements. Et bien avant cette décision, ils ont libéré toutes les personnes qu’ils détenaient, la plupart sans rançon, rapporte cette source au journal.

Cependant, elle n’a pas précisé en quoi consistaient ces négociations et sur quelles bases les bandits ont accepter de libérer ces gens sans rançon. L’argent du trésor public a-t-il servi pour payer les bandits? On n’en sait pas. Mais il faut rappeler que seulement pour le mois d’avril, 91 personnes ont été enlevées en Haïti, mettant le chiffre à 300% par rapport au mois de mars.

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