Opinion

Les « policiers-bandits » constituent-ils du plomb dans dans les ailes de la PNH ?

Depuis quelques temps, Haïti représente le bastion des gangs armés qui tuent, voilent, kidnappent et privent la population du droit à la libre circulation, impunément.

Le quartier de Martissant transformé en un théâtre de la guerre des gangs pour le contrôle de territoire, palysant conséquemment l’accès à la circulation entre Port-au-Prince et les 4 départements du grand Sud, en dit long.

Depuis l’échec de l’opération policière du 12 mars 2021 dans ce quartier, les membres du gang qui y cantonnent ne cessent d’exhiber leur arsenal d’armes de guerre pour faire peur à la Police Nationale.

En revanche, depuis quelques mois la Police Nationale en dépit des ses faibles moyens, est parvenue tant bien que mal à marquer des points dans le cadre la lutte contre le grand banditisme.

La mort du deuxième chef du gang des 400 Mawozo, Kolèg ainsi connu, dans des échanges de tirs avec les forces de l’ordre en est l’exemple vivant. Ce caïd qui se targuait d’être immunisé contre les balles.

De plus, l’arrestation en cascade dans les villes de province des membres de la bande à « Lanmò san jou », qui est lui-même est en grande difficultés selon certaines informations, représente un signe de faiblesse de ce gang qu’on croyait tout-puissant.

Dans sa lutte contre les gangs armées, la PNH bute contre un obstacle majeur : des anciens membres ou membres en service de l’institution qui sont, soit des membres actifs ou chefs des gangs opérant dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

C’est dans ce contexte que la Police Nationale d’Haïti a mené une opération dans la soirée du mercredi 17 août 2022, dans la commune de Pétion-Ville, particulièrement dans la zone de « Bristou », en vue de traquer les membres du gang dirigé par le nommé Alex Amstrong Dumorné, un ancien policier devenu bandit notoire, après que ce dernier eut boudé plusieurs invitations de l’inspection Générale de la PNH.

En Effet, cette opération s’est soldée par la mort du policier Pierre Roukidson, le décès d’un bandit dont l’identité n’est pas été révélée et la fuite du chef de gang de la zone de « Bristou », Alex Amstrong Dumorné, touché à la nuque, selon les informations.

En réaction, la Police annonce qu’elle recherche activement ce policier dissident accusé d’association de malfaiteurs, d’assassinat et de kidnapping.

Certains obsevateurs qui assistent à ce problème endogène qui ronge la PNH mettent en question les modalités de recrutement des aspirants policiers, lesquelles à leur avis, pourraient être à la base de cette réalité.

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