L’OPC dénonce l’exécution sommaire de l’agent de l’USGPN par ses frères d’arme
Le Protecteur du citoyen, Renan Hédouville, réagissant sur l’insécurité sur les ondes de Radio Kiskeya, ce lundi 19 octobre, a dénoncé l’assassinat du policier Jean Rosner Glezil affecté à l’Unité de la Sécurité Générale du Palais National (USGPN) par des policiers à l’hôtel Révélation à Delmas 35.
Selon Renan Hédouville, les policiers (SWAT, BRI) ayant mené cette opération avaient la volonté délibérée d’assassiner leur frère d’arme. Le numéro un de l’OPC dénonce par ailleurs une tentative désespérée du porte-parole de la Police Nationale, Michel-Ange Louis Jeune de minimiser cette exécution en prétendant qu’il s’agissait de légitime défense. Renan Hédouville a souligné que les policiers sont entrés dans l’hôtel par effraction, désarmant ainsi des agents de sécurité pour ensuite les utiliser comme bouclier humain.
Le défenseur des droits humains a indiqué qu’après avoir commis leur forfait, les policiers ont emporté le serveur du système de surveillance de l’hôtel. Dans la foulée, le protecteur du citoyen a dénoncé la complaisance du haut commandement de la PNH face à des policiers qui commettent des exactions en toute impunité. Il a rappelé que tuer une personne d’une balle à la tête est le dernier recours.
La Direction Générale de la Police est incapable de protéger la vie des citoyens dans le pays, a-t-il tempêté tout en précisant que les clients et les employés de l’hôtel Révélation ont vécu une nuit de terreur ce jour-là, lors de l’ « exécution sommaire » du policier Jean Rosner Glezil.
Joubert Joseph / HIP