Manifestation des gangs armés, Mikerlange Louis Jeune tente de donner une explication

Pour réagir aux critiques acerbes des citoyens dénonçant l’inaction des autorités policières face à une démonstration armée des membres de la coalition criminelle G9 sur la voie publique, le porte-parole de la Police Nationale d’Haïti, le commissaire municipal Michel-Ange Louis Jeune a tenté de donner une explication laissant croire que la police n’a pas réprimé ce mouvement pour éviter des dommages collatéraux.

« La police est d’abord une institution régalienne. La police n’est pas une bande armée. Seule la police détient l’attitude à déterminer à quel moment intervenir », a déclaré le porte-parole de la Police Nationale d’Haïti, Michel-Ange Louis Jeune dans une conférence de presse donnée, ce mercredi, à la Direction Générale de la PNH, précisant que la police n’a pas réagi pour éviter des dommages collatéraux au sein de la population civile.

Questionné sur la dispersion violente des mouvements pacifiques par des agents des forces de l’ordre, M. Louis Jeune dit ne recevoir aucun rapport y relatif de la police locale tout en invitant les victimes à porter plainte. « La brutalité n’est pas la nature de la PNH. Cependant, il peut y avoir des déviances policières. Ce qui arrive dans toutes les forces de police du monde », a justifié le porte-parole.

Alors que le Premier ministre de facto, Joseph Jouthe, intervenant sur les ondes de la Radio Métropole a parlé de l’Avenue Charles Sumner comme une zone stérile où toute tentative de protestation sera sévèrement réprimée.

Notons que des agents des forces de l’ordre affectés à différentes unités de la PNH ont tout fait pour tuer dans l’œuf pendant deux fois deux sit-in dénonçant l’insécurité et la banalisation de la vie en Haïti.

Joubert Joseph / HIP

Crédit Photo / Edris Fortuné

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