« Me Bed-Ford Claude n’agit pas en faveur de l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse », croit Pierre Espérance

Pierre Espérance a livré son avis sur le travail qu’effectue Me Bed-Ford Claude dans le dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse. Selon le défenseur des droits humains, le chef a.i du Parquet de Port-au-Prince travaille à dessein, sous l’influence d’un secteur.

Le secrétaire exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) base son point de vue sur les différents mandats d’amener émis par Me Claude. Selon lui, le commissaire aurait pu lancer ces mandats dans une période de flagrance ne dépassant pas les 24 et 48 heures après l’assassinat. Les agissements du chef du Parquet, poursuit-il, sont contraires aux prescrits de la Constitution de 1987.

À en croire Pierre Espérance, le Parquet est en train de détruire l’enquête. Me Bed-Ford Claude agit a dessein dans le dossier, sous l’influence d’un secteur, avance-t-il. Il croit que des gens dictent au chef du Parquet quoi faire et le conduit sur le terrain de la persécution politique, en créant la confusion pour brouiller les pistes. Ce qui le pousse à décerner des mandats contre des personnalités par le simple fait que leur nom a été cité par des personnes détenues dans le cadre de l’enquête.

M. Espérance a aussi évoqué la complexité du dossier qui empêche les organismes de défense des droits humains à produire des rapports sur l’assassinat. Ce, du fait qu’ils n’ont pas eu accès à la scène du crime ainsi que les personnes arrêtées et du fait que plusieurs pays étrangers sont impliqués.

Bouton retour en haut de la page