Mobilisation pro-PHTK : « G9 » enfant légitime confirmé de Jovenel Moïse

Avec le défilé des caïds de G9 à Port-au-Prince, les masques sont tombés à propos des alliances entre le pouvoir et les seigneurs de la terreur dirigés par Jimmy « Barbecue » Cherizier.

En toute quiétude, les bandits de la coalition « G9 an fami ak alye » ont manifesté dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince, le vendredi 22 janvier 2021. Suivie par des centaines de citoyens qui, à s’y méprendre, sont, soit payés soit contraints, la bande à Barbecue a traversé les 2ème, 3ème circonscriptions de la capitale, Bel’Air, Cité-Soleil, entre autres, sans crainte de répression policière. Sur tout leur parcours, les gangs-membres du PHTK ont réitéré leur allégeance à leur maître, protecteur, bailleur de fonds, père : Jovenel Moïse.
« Aba peyi lòck ! Aba peyi lòck ! », tel a été le cri vociféré par les chefs de gangs dans la République bananière des mauvais comédiens. Un refus catégorique, une menace nue contre les opposants qui ne jurent que par le respect de la Constitution que le Chef de l’État s’amuse, effrontément, à torpiller, violer sans une certaine morale pour préservatif.

Entre la PNH de Léon Charles et la coalition des bandits du « G9 », le courant passe. Les deux corps, malgré leur contraste apparent, partagent le même lit. Comment demander à Léon Charles de procéder à l’arrestation de Jimmy Chérisier quand les deux hommes courbent l’échine devant le même chef.

Les bandits ont foulé le macadam pour dire aux opposants au régime PHTK qu’ils sont prêts à l’affrontement. Le message est on ne peut plus clair. Jovenel Moïse, habité par un faux sentiment de toute-puissance, sort ses griffes pour dire à qui veut l’entendre que le pouvoir est sa chasse gardée, son champ de bananes privé. Appuyé par ses gangs crapuleux, sa police délinquante, sa frange de bourgeoisie corrompue, Jovenel Moïse se veut « rèd kou ke makak ».

La manifestation des chefs de gangs, vendredi 22 janvier 2021, confirme, si besoin est, que toute lutte mal organisée pour le respect de l’échéance constitutionnelle du 7 février ne fera que renforcer le pouvoir en place dans son cynisme crasse.

Face à la dialectique des armes revendiquée par le régime PHTK, l’opposition n’a qu’un choix : s’unir pour convaincre le peuple à prendre en main son destin, en chassant les bandits légaux du pouvoir.

L’avenir d’Haïti en dépend !

Haiti Infos Pro

Crédit Photo :Internet

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