New York : Leslie Voltaire humilié, l’ombre Garry Conille joue à l’intelligent sur la scène internationale
Lors du 79e Sommet de l’Avenir à l’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseiller-Président Leslie Voltaire a eu l’occasion de prendre la parole, une intervention qui semblait couronnée de succès. Voltaire a présenté un discours poignant, évoquant la solidarité, l’équité, et la justice, insistant sur le rôle des jeunes dans les défis mondiaux à venir. Toutefois, cet instant de gloire fut rapidement éclipsé par un moment d’humiliation et la montée en puissance d’un autre acteur sur la scène internationale : le Premier ministre Garry Conille.
En effet, selon des sources proches, Leslie Voltaire a été humilié en tentant de s’infiltrer à une réunion bilatérale entre le président brésilien Lula Da Silva et Garry Conille. Malgré ses efforts désespérés pour se faire une place à cette rencontre, Voltaire a été fermement éconduit par le protocole brésilien. Son insistance pour participer, en affirmant : « Je suis le président Leslie Voltaire », n’a pas suffi. La réponse, glaçante et humiliante, est venue sans détour : « Désolé, monsieur, vous n’êtes pas le président, le président s’appelle Edgard Leblanc. »
Cet épisode, aussi ridicule que dramatique, expose les faiblesses d’un homme qui se voulait être une figure de proue dans la représentation haïtienne, mais qui se retrouve marginalisé sur la scène internationale. À l’inverse, Garry Conille, qui multiplie les rencontres diplomatiques, brille sous les projecteurs. Avec plus de quinze rencontres planifiées, Conille prouve qu’il est le véritable interlocuteur privilégié des leaders mondiaux.
Comment se fait-il qu’un homme de l’envergure de Leslie Voltaire, ayant pris la parole à l’ONU, se retrouve ainsi humilié ? Ce malaise met en évidence un problème plus profond : la désorganisation interne au sein du Conseil présidentiel de la transition (CPT) et l’incapacité de ses leaders à asseoir une autorité crédible à l’international. Il est d’ailleurs révélateur que Voltaire ait dû quitter précipitamment les couloirs de cette réunion, accompagné de son directeur de cabinet, Jean Victor Harvel Jean Baptiste, un départ qui symbolise son effacement progressif.
Pendant ce temps, le Premier ministre Garry Conille s’impose comme le véritable acteur diplomatique d’Haïti sur la scène mondiale. Ce contraste met en évidence les divisions internes et la fragilité du leadership actuel en Haïti. Leslie Voltaire, autrefois perçu comme un acteur incontournable, est désormais relégué au second plan, tandis que Conille incarne la diplomatie active et stratégique, l’homme à suivre.
Cette débâcle pour Voltaire soulève des questions : comment peut-on espérer avancer sur la scène internationale avec un leadership aussi fragmenté et inorganisé ? L’incident rappelle qu’une place à la table des grandes décisions ne se gagne pas par des titres autoproclamés, mais par la crédibilité, la cohérence et la préparation.
Haïti mérite mieux que cela. Au lieu de jeux de pouvoir stériles, le pays a besoin de leaders capables de se positionner avec tact et intelligence dans les arènes internationales. La scène diplomatique est impitoyable, et Leslie Voltaire en a fait les frais. C’est désormais au Premier ministre Garry Conille de montrer la voie, tandis que Voltaire se voit, pour l’instant, effacé et discrédité.