« NouPApDòmi » accuse l’équipe en place d’être responsable de la crise actuelle

L’organisation dénommée «NouPApDòmi», dans une note acheminée à notre rédaction ce vendredi 12 novembre 2021, pointe du doigt le régime en place d’être maître de la situation dans laquelle se trouve le pays. Soulignant qu’il n’existe pas de provisions constitutionnelles et légales pour parvenir à trouver la solution, la structure appelle à une entente nationale sur un nouveau mécanisme de gouvernance.
Dans cette note, l’organisation dénonce la pérennisation de la mauvaise gouvernance instaurée en Haïti depuis environ 10 ans, maintenue par l’équipe en place, à laquelle elle s’est toujours opposée. Selon elle, ce qui se passe dans le pays porte la signature de l’État. La violation des droits humains, le pillage et la dilapidation des fonds publics, le terrorisme d’État, l’incapacité de diriger sont la fabrique du gouvernement en place pour instaurer la terreur, regrette «NouPApDòmi».
D’un autre côté, la structure, se basant sur le fait que même un président en fonction n’a pas pu échapper à ce qui se passe dans le pays, se demande à quel saint se vouer, à qui demander Justice pour les différentes victimes et qui s’occupera de la rédition de compte et de la transparence.
Également, elle s’attaque à l’ancienne opposition qui, selon elle, se joint à l’équipe en place pour faire échec au projet de «rupture» tant prôné, sans oublier de souligner que les agissements du Core Group prouvent qu’il n’agit pas dans l’intérêt d’Haïti. En ce sens, «NouPApDòmi» a dit ne pas vouloir adresser ses revendications au gouvernement en place qui maintient le chaos, mais encourage de préférence la mise en application de «l’accord du 30 août», précisant que seule une solution à l’haïtienne peut dénouer la crise actuelle.
«Il est temps que la terreur change de camp, les citoyens doivent cesser de fuir leurs maisons pour les bandits; il est temps que les gangs armés soient poursuivis par devant la Justice», a martelé l’organisation qui invite le peuple à faire valoir sa souveraineté. Aussi, martèle «NouPApDòmi», la réalité est inquiétante, la situation est grave, il y a moyen de se rebeller.