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ONU-9 millions de dollars pour Haïti : un mirage humanitaire en pleine corruption

Une fois de plus, Haïti fait la une des journaux internationaux. Cette fois, c’est l’ONU qui débloque une somme de 9 millions de dollars, prétendument pour remédier aux urgences humanitaires du pays. Une bonne nouvelle en apparence, mais dans un pays où la corruption est enracinée dans les hautes sphères du pouvoir, cette manne financière risque fort de ne jamais atteindre les populations dans le besoin.

Le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) a alloué 100 millions de dollars pour répondre aux crises sous-financées dans plusieurs pays à travers le monde, dont Haïti. Cependant, dans un contexte haïtien marqué par des décennies de mauvaise gouvernance, l’octroi de ces fonds soulève plus de questions que d’espoirs. Qui sont les véritables bénéficiaires de cette aide ? Les millions de Haïtiens souffrant de la pauvreté extrême, des catastrophes naturelles, et de la violence des gangs, ou les élites politiques qui ont déjà démontré leur appétit insatiable pour les fonds publics ?

En Haïti, l’histoire récente est jonchée de scandales financiers où des millions de dollars destinés à des projets de développement ou à des aides humanitaires se sont volatilisés. Le fonds PetroCaribe en est un exemple criant, où plus de 3,8 milliards de dollars ont disparu, sans que les responsables n’aient été inquiétés. Ces précédents illustrent à quel point la gestion des fonds humanitaires en Haïti est souvent opaque, laissant les véritables bénéficiaires – la population haïtienne – dans une détresse toujours plus grande.

Il est évident que les 9 millions de dollars débloqués par l’ONU pour Haïti seront l’objet de convoitises. Les autorités locales, plutôt que de se pencher sérieusement sur l’urgence humanitaire, pourraient bien se concentrer sur comment remplir leurs poches. Les rouages de la corruption sont bien huilés dans ce pays où les élites politiques et économiques contrôlent les ressources et se partagent les aides internationales, laissant les plus vulnérables se débrouiller par eux-mêmes.

Cette nouvelle allocation de fonds n’est qu’un énième épisode dans la saga de l’assistanat international qui, loin de résoudre les problèmes, semble perpétuer une dépendance chronique et alimenter un système corrompu. Pour les haïtiens, ce financement de 9 millions de dollars, censé être un remède à leurs maux, pourrait bien n’être qu’un mirage.

Les donateurs internationaux, y compris l’ONU, doivent reconnaître cette triste réalité et exiger des mesures de transparence et de reddition de comptes rigoureuses. Sans cela, les aides humanitaires continueront d’alimenter un cercle vicieux de corruption et de mauvaise gestion, et les souffrances du peuple haïtien ne feront que s’aggraver.

Il est temps de rompre ce cycle infernal et d’appuyer non seulement sur la distribution d’aides, mais aussi sur la mise en place de mécanismes de surveillance rigoureux qui garantissent que chaque centime versé atteigne ceux qui en ont véritablement besoin. Car si rien n’est fait, ces 9 millions ne seront qu’une autre opportunité pour certains de s’enrichir sur le dos des pauvres.e humanitaire en pleine corruption

Une fois de plus, Haïti fait la une des journaux internationaux. Cette fois, c’est l’ONU qui débloque une somme de 9 millions de dollars, prétendument pour remédier aux urgences humanitaires du pays. Une bonne nouvelle en apparence, mais dans un pays où la corruption est enracinée dans les hautes sphères du pouvoir, cette manne financière risque fort de ne jamais atteindre les populations dans le besoin.

Le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) a alloué 100 millions de dollars pour répondre aux crises sous-financées dans plusieurs pays à travers le monde, dont Haïti. Cependant, dans un contexte haïtien marqué par des décennies de mauvaise gouvernance, l’octroi de ces fonds soulève plus de questions que d’espoirs. Qui sont les véritables bénéficiaires de cette aide ? Les millions de Haïtiens souffrant de la pauvreté extrême, des catastrophes naturelles, et de la violence des gangs, ou les élites politiques qui ont déjà démontré leur appétit insatiable pour les fonds publics ?

En Haïti, l’histoire récente est jonchée de scandales financiers où des millions de dollars destinés à des projets de développement ou à des aides humanitaires se sont volatilisés. Le fonds PetroCaribe en est un exemple criant, où plus de 3,8 milliards de dollars ont disparu, sans que les responsables n’aient été inquiétés. Ces précédents illustrent à quel point la gestion des fonds humanitaires en Haïti est souvent opaque, laissant les véritables bénéficiaires – la population haïtienne – dans une détresse toujours plus grande.

Il est évident que les 9 millions de dollars débloqués par l’ONU pour Haïti seront l’objet de convoitises. Les autorités locales, plutôt que de se pencher sérieusement sur l’urgence humanitaire, pourraient bien se concentrer sur comment remplir leurs poches. Les rouages de la corruption sont bien huilés dans ce pays où les élites politiques et économiques contrôlent les ressources et se partagent les aides internationales, laissant les plus vulnérables se débrouiller par eux-mêmes.

Cette nouvelle allocation de fonds n’est qu’un énième épisode dans la saga de l’assistanat international qui, loin de résoudre les problèmes, semble perpétuer une dépendance chronique et alimenter un système corrompu. Pour les haïtiens, ce financement de 9 millions de dollars, censé être un remède à leurs maux, pourrait bien n’être qu’un mirage.

Les donateurs internationaux, y compris l’ONU, doivent reconnaître cette triste réalité et exiger des mesures de transparence et de reddition de comptes rigoureuses. Sans cela, les aides humanitaires continueront d’alimenter un cercle vicieux de corruption et de mauvaise gestion, et les souffrances du peuple haïtien ne feront que s’aggraver.

Il est temps de rompre ce cycle infernal et d’appuyer non seulement sur la distribution d’aides, mais aussi sur la mise en place de mécanismes de surveillance rigoureux qui garantissent que chaque centime versé atteigne ceux qui en ont véritablement besoin. Car si rien n’est fait, ces 9 millions ne seront qu’une autre opportunité pour certains de s’enrichir sur le dos des pauvres.

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