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Opération hôtel « Anvayi » : le SPNH-17 réclame la présentation des policiers arrêtés

Parmi les 13 arrestations opérées par la Police nationale d’Haïti (PNH), lors de l’intervention le jeudi 15 aout dernier dans l’hôtel « Anvayi », à Clercine, seuls les journalistes Daniel Banatte et Richelson Sénéjuste et 4 autres individus ont été présentés à la presse, vendredi dernier. Dans une logique de transparence et d’impartialité, le SPNH exige la présentation des 5 policiers interpellés lors de l’intervention.

Le Syndicat de la Police nationale d’Haïti (SPNH-17), qui rencontrait la presse, lundi 19 août dans le siège de l’Office de la protection du citoyen (OPC) à Bourdon, interpelle la hiérarchie de la PNH sur la nécessité d’application les codes éthiques dans la présentation des suspects. En réaction à la présentation des sujets arrêtés dans le cadre de l’opération dans l’hôtel « Anvayi », le syndicaliste est sans équivoque en ce qui concerne l’obligation pour les autorités policières de souscrire à la loi.

En affirmant que la PNH a procédé à l’arrestation de 13 individus lors du coup de filet, alors que moins d’une dizaine ont été présentés à la presse, relève de l’irresponsabilité de la Direction générale de la PNH, juge le syndicat. À ce carrefour délicat, la PNH se retrouve dans l’obligation d’épurer ses rangs et de projeter une image rassurante. D’où la nécessité de dévoiler les éléments ripoux, ceux-là qui déshonorent l’institution policière.

Ainsi, le porte-parole du SPNH-17 réclame la présentation à la presse sans délai des 5 policiers impliqués dans des activités louches liées au fonctionnement de l’hôtel « Anvayi ». Dans la foulée, le syndicat presse le directeur général de la PNH à débarrasser l’institution des éléments corrompus. Le dirigeant du SPNH-17 encourage le vetting au sein de la PNH, démarche cruciale dans la lutte contre le grand banditisme et la criminalité.

Parallèlement, le SPNH-17 dénonce la nomination de l’inspecteur général Pierre René François à la tête de la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ). L’ancien responsable de la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) devrait s’expliquer sur l’évasion massive au Pénitencier national et à la Prison de la Croix-de-Bouquets le 2 mars dernier, selon Garry Jean-Baptiste.

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