Panique au niveau de Montrouis après l’assassinat d’un pasteur et sa femme
Le pasteur Jean François a été atteint d’environ 4 balles le soir du dimanche 8 novembre dernier, après que des bandits ont fait irruption chez lui. Il a rendu l’âme sur le champ et sa femme, enceinte et atteinte de 2 cartouches, est morte le lendemain dans la matinée. Indignés par ce double meutre, les habitants de Montrouis bloquent la zone depuis ce matin.
Jusqu’à 13 heures ce mardi, la route nationale passant par Montrouis était toujours barricadée, les habitants occupent les rues. Ils protestent contre le banditisme et l’insécurité qui font rage dans le bas Artibonite, coûtant la vie à ce couple après seulement 8 mois de mariage. Selon des infromations, le bébé a été extrait des entrailles de sa mère avant que celle-ci ait rendu l’âme.
Le maire de Montrouis, intervenant ce matin sur les ondes de Caraïbes FM et qui, lui aussi, a été victime de 4 balles au cours de cette année, croit que cette montée des actes de banditisme dans sa municipalité est due à un manque d’effectif de policiers. Présentant ses sympathies aux proches et familles des victimes, il se dit solidaire à ce mouvement entamé ce matin qu’il juge légitime.
Mis à part la capitale, Montrouis n’est pas la seule zone où les bandits imposent leur loi. Le département de l’Artibonite devient une plaie qu’il faut à tout prix guérir, sinon le cas risque de dégénérer. Jovenel Moïse avait promis d’envoyer l’armée (FAd’H) réglée le problème mais jusqu’à date, rien n’est encore fait. Alors que la liste des victimes s’allonge, le chef de l’État se dit satisfait des résultats de Normil Rameau, DG a.i de la PNH.
Eddyson de Varain / HIP