Pierre Espérance : « Le discours porté par Jean Victor Généus relève d’une insulte »

À la tribune de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), à New-York à l’occasion de la 77ème Assemblée générale, le gouvernement de facto distant, déconnecté et irresponsable, prouve son manque d’humanité en évoquant des cas isolés en ce qui concerne les soulèvements contre la hausse de l’essence.

Le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance rappelle que le discours lu par le ministre des Affaires étrangères du pouvoir de facto, Jean Victor Généus, est un message du premier ministre Ariel Henry qui témoigne d’un manque de respect, et d’une profonde banalisation de la vie.

En déclarant que tout est globalement sous contrôle en Haïti, le ministre Jean Victor Généus ne fait que prouver un certain déni des droits humains, de l’avis du responsable du RNDDH. À travers une note vocale transmise au journal, mercredi, Pierre Espérance blâme le premier ministre de facto qui nie la réalité actuelle dominée par l’insécurité, la misère, l’inflation, la crise de l’essence, le kidnapping pour exposer une réalité contraire.

Pour l’équipe de facto, la vie de chaque citoyen haïtien acculé par des calamités quotidiennes diverses importe peu, estime Pierre Espérance. Seuls les privilèges, le confort, le luxe et l’opulence conférés par leur poste importent à ces jouisseurs de l’État qui offensent la population, soutient le patron du RNDDH.

Le docteur Ariel Henry et son équipe soufflent le chaud et le froid en misant sur des paradoxes patents. Des thèses contradictoires sont soulevées par le ministre Généus en insistant sur le fait que tout est sous contrôle, pour ensuite exiger de l’internationale des moyens en faveur de la Police nationale d’Haïti (PNH) afin de combattre le grand banditisme et la criminalité, décèle Pierre Espérance.

En conclusion, le numéro un du RNDDH qualifie les membres du pouvoir de facto d’imposteurs à la botte de la communauté internationale. Pour Espérance, l’administration d’Ariel Henry qui snobe la population en institutionnalisant la corruption, le gaspillage des ressources de l’État, la mauvaise gouvernance s’appuie sur le « blanc » pour perpétuer l’intolérable. Il appelle la population à se mobiliser pour débarrasser le pays de ces dirigeants serviles.

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