Plaine : 2e journée de paralysie des activités, les affrontements armés se poursuivent
Rien ne va toujours pas dans une bonne partie de la Plaine du Cul-de-Sac. Depuis le dimanche 24 avril 2022, et jusqu’à ce lundi 25 avril à la tombée de la nuit, toutes les activités sont au point mort dans ce quartier limitrophe aux communes de Tabarre et de la Croix-des-Bouquets qui a connu une nouvelle journée d’affrontement entre les gang « 400 Mawozo » et « Chen Mechan ».
À Bel-Air, à Martissant comme en plaine, la population civile est la principale victime des exactions des gangs armés. Alors que les bandits de « 400 Mawozo » et « Chen mechan » s’offrent une bataille acharnée depuis près de 48 heures, la Police Nationale d’Haïti (PNH), principale force de l’ordre du pays y est totalement absent. À Bon-Repos, Croix-des-Missions, Shadda, Santo, Marin Butte-Boyer, entre autres, les habitants sont contraints de fuir leurs maisons pour se réfugier sur la place publique de Clercine.
Pour contrer la route à la bande de « 400 Mawozo », le gang « Chen mechan » a barricadé plusieurs rues. De même, accéder aux Routes Nationales #1 et #3 est presqu’impossible.
À quand la fin de cette situation? Personne ne le sait. Mais elle rappelle la réalité que vit les habitants de la 3e Circonscription de Port-au-Prince, notamment ceux de Martissant et Fontamara, depuis le 1er juin dernier. Environ 11 mois après, les autorités étatiques et policières n’ont toujours pas trouvé la bonne formule pouvant mettre hors d’état de nuire les bandits, reprendre le contrôle de cette zone et permettre à la population de regagner sa maison. Et si c’était l’histoire de Martissant qui était en train de se reproduire dans la Plaine du Cul-de-Sac?
