Politique : dans le Nord, Moïse Jean-Charles rallume le flambeau de la mobilisation contre Ariel Henry

Après avoir fait profil bas pendant plusieurs mois, le coordonnateur général de Pitit Desalin revient à nouveau sur le macadam. Dans sa ligne de mire : le premier ministre Ariel Henry dont il ne jure que par le départ. « Le chef du gouvernement de facto est incompétent, il manque de leadership et se montre inconscient face à la situation du pays caractérisée par l’expansion effrénée de la criminalité et l’augmentation du coût de la vie… », argumente l’ex-sénateur.

À la tête d’une manifestation comptant plusieurs milliers de citoyens acquis à sa cause, l’ancien sénateur de la République a parcouru diverses rues de la deuxième ville du pays pour faire entendre haut et fort ses revendications à dix mille lieux du destinataire.

« Si Ariel s’accroche autant à ce pouvoir c’est parce qu’il bénéficie du support indéfectible et inconditionnelles des pays puissants de la communauté internationale », lâche Moïse Jean-Charles, qui dénonce ce qu’il appelle la mainmise de la communauté internationale sur la politique du pays.

« Nous sommes conscients de la puissance de ces pays protecteurs d’Ariel Henry dont l’incompétence n’est plus à prouver, mais nous sommes convaincus que nous finirons par avoir gain de cause », déclare l’ancien candidat à la Présidence, soutenant que « la voix du peuple c’est la voix de Dieu ».

Cette manifestation fait suite à la déclaration du 30 janvier paraphé entre le responsable du parti Pitit Desalin et sept structures politiques autour de la recherche d’une solution consensuelle durable. Aucune personnalité représentant l’un de ces partis n’a été remarquée dans ce mouvement de protestation qui a atteint son point de chute sans incident majeur.

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