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Pont-Sondé : le bilan du massacre s’alourdit, la PNH manque toujours à l’appel

Au moins 54 personnes sont tuées par des bandits du gang «Gran-Grif» opérant à Savien, dans la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite lors d’une attaque meurtrière. Concernant la présence des unités spécialisées annoncée par la hiérarchie de la Police nationale d’Haïti (PNH), des proches des victimes dénoncent une campagne de propagande orchestrée par le haut commandement de la Police.

Le bilan actualisé des victimes du massacre perpétré ce jeudi 3 octobre par les bandits du gang «Gran-Grif» est reparti à la hausse. On dénombre 54 personnes tuées, plusieurs dizaines de blessés par balle, selon Bertide Horace porte-parole de la Commission de dialogue, réconciliation, conscientisation pour sauver l’Artibonite.

Les dernières victimes comptabilisées ont été repérées dans des maisons, précise Horace. Face à l’absence des autorités judiciaires, des volontaires aidés de secouristes tentent d’identifier les corps coincés sous des toits. Les opérations de secours se poursuivent dans plusieurs localités avoisinantes à Pont-Sondé au moment où des familles tentent de lancer des avis de recherche.

Dans l’après-midi du jeudi, dans une note publique, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Carlos Hercule, a annoncé des mesures visant à mettre les bandits hors d’état de nuire. La Direction générale de la PNH a annoncé avoir dépêché des unités spécialisées afin de repousser les criminels, néanmoins dans les faits, aucune présence policière n’a été constatée, déplore Bertide Horace.

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