Port-au-Prince, la capitale de l’insalubrité !

L’insalubrité des rues à Port-au-Prince et dans les villes de province devient inquiétante. Avec les pluies diluviennes qui s’abattent sur Port-au-Prince et ses zones environnantes depuis quelques jours, ajoutés à cela les récents épisodes de « Pays Lock », la circulation s’avère difficile et compliquée, la capitale haïtienne est en proie à une grande insalubrité.

De Port-au-Prince à Pétion-Ville en passant par Delmas, Tabarre et Croix-des-Bouquets, des tas d’immondices sont éparpillés ça et là sur la chaussée, sur les trottoirs. Après les récents mouvements durant lesquels les citoyens avaient allumé des pneus, utilisé des branches d’arbres, des carcasses de voiture et des déchets de toutes sortes pour barricader les rues, la région métropolitaine de Port-au-Prince est devenue méconnaissable, les séquelles de ces agitations populaires sont toujours visibles.

À Delmas, si les forces de l’ordre de concert avec certaines instances, dont le CNE et le SNGRS, avaient débloqué les rues pour rendre la circulation plus accessible, les monticules de détritus sont restés sur la chaussée, y compris des branches d’arbres, des carcasses de voitures et les restes des pneus enflammés sont toujours visibles sur la chaussé. Ce qui met la capitale dans une situation pitoyable.

À Pétion-ville, non loin de l’ancien cimetière, les habitants et les passants connaît toutes les misères du monde, face à la boue et aux immondes qui envahissent cet axe. De l’eau stagnante, des bouteilles en plastique jonchant les rues passantes, des nids-de-poule, des déchets organiques en décomposition, les mauvaises odeurs empuantissent la zone.

Dans certains marchés publics de l’aire métropolitaine, des montagnes d’immondices sont remarquées, alors que des citoyens, des commerçants du secteur informel de la zone mènent calmement leurs activités.

Outre le problème de l’insalubrité, la question d’aménagement et d’entretien routier se pose plus que jamais à Port-au-Prince.

Face à cette situation déplorable, des observateurs se demandent où sont passés les responsables du Centre National des Équipements (CNE), du Service National de Gestion des Résidus Solides (SNGRS) et les agents exécutif intérimaires des Mairies appelés à s’occuper de la bonne marche des communes.

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