Port-au-Prince : le calvaire sans fin des usagers de « Kafou Rita »

En temps de pluie comme en météo clémente rien ne change du chemin de croix éprouvé par les usagers du Boulevard du 15 octobre, à hauteur de « Kafou Rita ». Nids de poules, crevasses, marécages déterminent la réalité d’un axe routier d’une constante fréquentation, mais négligé par l’Etat.

Le gros du problème de l’intersection « Kafou Rita » réside dans son système de drainage défectueux, tranche un forgeron qui tient bon au milieu d’une couche de poussière. Aux moindres averses, la circulation automobile et piétonne est constamment perturbée en raison des nids de poules, des marécages qui handicapent le trafic, explique-t-il.

Le calvaire des usagers du « Boulevard du 15 octobre » ne date pas d’hier, c’est une réalité constamment dénoncée par les utilisateurs de cet axe routier ouvrant sur plusieurs zones dont Tabarre, Clercine, Croix-des-Bouquets entre autres, rappelle un motocycliste. Plusieurs tentatives de réhabilitation de cette voie lancées par le Ministère des travaux publics transport et communication (MTPTC) n’ont jusqu’ici abouti, déplore un automobiliste. En ce sens, les utilisateurs de ce tronçon sont contraints de prendre leur mal en patience.

Le tableau déprimant de « Kafou Rita » est quasi similaire à ce qui passe à « Kafou Fleuriot ». Les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale ont provoqué l’inondation et abimé la chaussée. Des nids de poules, des crevasses affectent grandement la circulation, dénoncent des résidents.

Au « Boulevard du 15 octobre », à quelques encablures de l’Aéroport Toussaint Louverture, un marché public y prend corps depuis plusieurs mois. Les marchands installent leurs tréteaux, occupent illégalement les trottoirs dans l’indifférence des autorités locales. Dans l’intersection de « Kafou Trois mains », également c’est le branle-bas consécutif au mouvement des commerçants et ouvriers de la Société nationale des Parcs industriels (SONAPI) qui se démènent pour joindre les deux bouts.

Le « Boulevard du 15 octobre », considéré comme la porte d’entrée du pays, est transformé en un véritable dépotoir. Des marchés publics en gestation conjugués à l’état déplorable de la chaussée offrent une image répugnante qui doit interpeller les dirigeants.

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