Protestation : Quand Ariel Henry jette de l’huile sur le feu de la colère d’une population frustrée

Une situation de tension règne depuis quelques heures dans plusieurs communes dont Delmas, Pétion-Ville, Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province. La situation est très compliquée, la tension monte d’un cran à travers les rues moins de 24 heures après l’adresse à la nation du premier ministre Ariel Henry, annonçant l’ajustement du prix des produits pétroliers dans les stations-services dans les prochains jours.

Des barricades géantes faites de tronc et de branches d’arbres, de pneus enflammés et de carcasses de voitures, de détritus et d’autres objets jugés utiles pour le blocage, sont dressées à travers les rues de la capitale et des grandes villes pays. Ce qui paralyse totalement la circulation depuis cet après-midi. Hormis les barricades et pneus enflammés dressés sur plusieurs axes routiers, les manifestants lancent des jets de pierres et tessons de bouteilles dans toutes les directions pour cracher leur colère contre la décision du gouvernement.

Les protestataires en colère, très violents, réclament le départ du premier ministre Ariel Henry et se montrent hostiles face à la volonté confirmée du gouvernement d’augmenter les prix des produits pétroliers en dépit de la rareté qui représente déjà un véritable fardeau pour eux.

Ces mouvements de protestation visent à forcer le premier ministre Ariel Henry à revenir sur sa décision d’augmenter le prix du carburant. Une décision, selon plus d’un, qui va à l’encontre des couches les plus faibles de la population.

À rappeler que c’est pour la deuxième fois depuis son installation à la tête de la primature que le chef du gouvernement augmentera le prix de l’essence sur le marché local.

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