Ralentissement des activités en Haïti malgré la cessation de l’opération «Fèmen peyi»

Les activités n’ont pas totalement repris ce jeudi 28 octobre 2021 en Haïti, après l’arrêt, mercredi, de l’opération «Fèmen peyi». Des barricades sont érigées à Cité-Soleil, des écoles restent fermées dans divers communes du pays, certaines institutions publiques et privées ne répondent pas à l’appel, des tirs d’armes à feu sont entendus au Centre-Ville de la capitale.

Sur la Route Nationale #1, notamment dans l’environnement de l’Aciérie d’Haïti, la route est barricadée, des pneus enflammés sont dressés. Très peu d’élèves ont repris le chemin de l’école et la majorité des centres scolaires sont restés fermés dans cette commune. La situation n’est pas trop différente tant au Cap-Haïtien qu’à Petit-Goâve.

Dans le chef-lieu du département du Nord, seule une école congréganiste a ouvert ses portes et a forcé les parents à envoyer leurs enfants, à en croire une source au niveau du Cap-Haïtien. À Port-au-Prince comme dans les villes de province, la circulation est très fluide, très peu de véhicules sont remarqués. C’est le cas à Mirebalais où les prix du transport ont été encore revus à la hausse.

À Martissant, certaines voitures tentent timidement de traverser cet axe routier contrôlé depuis près de 4 mois par les gangs armés. Également, faut-il le souligner, dans la nuit du mercredi 27 octobre aux environs de 8:30 PM, des tirs nourris ont été entendus dans cette zone.

Les pompes à essence ne sont toujours pas approvisionnées en carburant malgré l’annonce de la Police. Cela contraint certains habitants des villes frontalières avec la République Dominicaine d’aller s’en procurer en République voisine pour le revendre à plus de 1 500 gourdes le gallon sur le marché informel. Un problème qui perdure, malgré les différents mouvements organisés pour protester contre cette rareté.

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