Rencontre avortée entre le SPNH-17 et le ministre Lucmane Delille

Sans un protocole préalablement établi, les membres du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti ont investi les bureaux du ministre de la Justice et la Sécurité, Lucmane Delille, pour discuter de certains points divergents.

La délégation conduite par le porte-parole du SPNH-17, Abelson Gros-Nègre, entendait s’entretenir, jeudi 21 mai, avec le ministre Lucmane Delille pour exposer ses préoccupations face aux récents évènements mettant à mal l’avenir du syndicat.

La commission mise sur pied par le comité central du SPNH-17 n’avait pas pu, comme souhaité, rencontrer le ministre Delille en raison d’un conflit d’agenda, a confié l’agent II, au terme de plusieurs minutes d’attente.

En l’absence du ministre Delille, l’inspecteur général Frantzy Thermilus, également membre du cabinet, a été instruit de recevoir la délégation. Des informations primaires relatives au mobile de la présence des membres du SPNH à l’avenue Charles Sumner ont été évoquées. Les policiers espèrent mettre au point certains aspects contradictoires et débroussailler l’horizon crispé né des récents évènements survenus à Port-au-Prince.

Abelson Gros-Nègre, détenant un document, a fait état de 4 quatre points élaborés devant faire l’objet de débat entre le ministre et la délégation.

Aucune information n’a été divulguée sur la teneur du texte. Cependant, des observateurs présument que la décision d’interdiction de départ émise à l’encontre de la coordonnatrice du SPNH-17 devrait figurer dans les discussions.
Des perspectives de réunions sont encore à l’ordre du jour, rapporte Abelson Gros-Nègre.

Hervé Noël / HIP

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