Santé-HUP : Des médecins résidents réclament 11 mois d’arriérés de salaire

Les médecins résidents de l’Hôpital universitaire de La Paix déplorent qu’en dépit des démarches consenties auprès des autorités du Ministère de la santé publique et de la population (MSPP) aucun suivi n’ai été fait pour satisfaire leur revendication.

À l’Hôpital universitaire de La Paix, les différents services sont à l’arrêt. Et pour cause, un arrêt de travail observé par les médecins résidents pour porter les autorités du MSPP à répondre à leurs revendications. Les grévistes dénoncent les conditions de travail imposées par l’État qui sont aux antipodes de l’exercice de la profession.

Depuis moins d’un an, les résidents déclarent attendre en vain des arriérés de salaire de l’État. Le docteur Fritz Gérald Vatey, dans le cadre d’une conférence de presse tenue ce mardi, réaffirme la volonté du groupe des médecins de poursuivre le mouvement jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. Ils menacent d’observer un arrêt de travail illimité afin d’interpeller les dirigeants sur la situation des médecins résidents.

Cette grève s’inscrit également dans l’objectif d’exiger des matériels de travail. Les médecins sont dans l’impossibilité de garantir aux patients des soins de base. Des intrants en manquent cruellement à l’Hôpital, dénoncent-ils. Le personnel de l’Hôpital Universitaire de La Paix nourrit l’espoir de voir la grève suspendue. Cette catégorie évoquent des patients qui souffrent en raison de l’indisponibilité des soins de santé.

Au regard de la situation, des blessés par balles sont quotidiennement recensés à Port-au-Prince. L’Hôpital universitaire de la Paix figure parmi tant d’autres structures sanitaires ayant accueilli plusieurs blessés. Néanmoins, avec la situation de grève observée, la santé des blessés par balles risque d’être perturbée à 100%.

Plus de 11 mois d’arriérés de salaire sont impayés par l’État, la patience des médecins résidents semblent avoir atteint sa limite. Ils ne jurent que par le paiement des arriérés de salaire pour pouvoir répondre aux besoins de leurs familles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page