Scène cruelle à Ganthier : la PNH donne sa version des faits

Godson Joseph, un nourrisson de 4 mois et une jeune dame de 30 ans , Bénita Guervil, n’ont pas survécu à la cruauté des hommes affiliés au gang des 400  »mawozo ». Ces derniers continuent d’imposer leur loi dans l’indifférence des autorités policières.

Les éléments préliminaires communiqués par la Police Nationale d’Haiti font état d’un acte perpétré, dès l’aube du lundi 3 août, par des civils armés liés au gang des « 400 mawozo ». L’adjoint au porte-parole de la PNH, Garry Desrosiers, revèle que le chauffeur du minibus désobeissant à l’ordre des bandits a été pris pour cible. Les bandits ont ouvert le feu sur le véhicule qui tentait de prendre le large tuant Godson Joseph, un nourrisson de 4 mois et Bénita Guervil sur le coup. D’autres occupants du véhicule ont été grièvement blessés par balles suite à l’attaque armée, avance l’inspecteur divisionnaire.

La PNH mise en déroute à Ganthier

La situation sécuritaire qui prévaut à Ganthier est devenue préoccupante. Depuis plus d’un an, des hommes lourdement armés tuent des passants, violent des femmes, détournent des convois sous le regard impuissant des autorités policières. Des alertes lancées par des usagers de cette voie demeurent pour le moins sans succès, dénoncent des organisations de défense des droits humains.
Le crime du 3 août a mis à jour le désengagement de l’État face aux hommes armés qui alimentent la cruauté dans la zone. Ces assassins, connus de tous, ont un mode opératoire axé sur des actions éclairés, reconnaît Garry Desrosiers.

Entre-temps, des usagers de cette voie continuent de prendre leur mal en patience en se faisant quotidiennement la proie de ces bandits armés opérant sans crainte.

Haiti Infos Pro / HIP

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