Secteur du textile : « Plus de 10 mille ouvriers partent au chômage sans indemnité », dénonce Télémarque Pierre

L’accélération de la détérioration du climat sécuritaire impacte négativement divers secteurs du pays, particulièrement celui du textile comportant le plus grand nombre d’employés, selon les statistiques disponibles.

Depuis quelque temps l’on assiste à une vague de révocations au sein de ce secteur à cause du grand banditisme et son corollaire le kidnapping qui ne cessent de gagner en proportion inquiétante sur le territoire national.

Une situation qui préoccupe au plus haut point le porte-parole de la plateforme syndicale des usines du textile, Télémarque Pierre, qui dénonce certains patrons de ce secteur qui utilisent la situation sécuritaire du pays comme prétexte pour limoger des milliers d’ouvriers sans prestation légale.

« Ces ouvriers révoqués, qui travaillaient déjà dans des conditions difficiles avec un salaire exécrable, ne peuvent exercer aucun recours contre ces patrons qui tissent des liens étroits avec des personnes mieux placées au niveau de l’Etat », déplore le syndicaliste.

Il croit que les victimes ont le devoir de se regrouper pour exercer des pressions sur les autorités de l’Etat, notamment les responsables du ministère des Affaires sociales et travail en vue de contraindre les employeurs à respecter leurs obligations vis-à-vis eux.

« Si rien n’est fait, il faudrait, dans ce cas, fouler le macadam pour exiger la démission ce cette équipe gouvernementale qui protège ces derniers au détriment des travailleurs », soutient Télémarque Pierre qui précise qu’entre juillet 2022 à nos jours plus de dix mille(10) ouvriers ont été renvoyés arbitrairement de ce secteur.

« Ces personnes travaillaient dans des usines situées dans les communes de la Croix-des-Bouquets, Tabarre et Carrefour où des bandes armées sèment la pluie et le beau temps », rapporte le syndicaliste, soulignant que cette tendance s’étend à la hausse.

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