SPNH-17 : « Notre plus grande douleur est le prolongement du séjour d’Abelson Grosnègre en prison »

Le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17), dans une conférence de presse donnée ce lundi 27 septembre, a dressé un sombre bilan des actions de la police haïtienne durant les 9 mois de l’année 2021. Le porte-parole de cette structure, Synci Domond, en a profité pour exiger la libération des policiers « incarcérés de façon illégale » et l’annulation de mandats décernés contre certains membres et anciens membres du syndicat.

Accompagné des avocats Arnel Rémy et Jean Fritz Magny, le porte-parole du SPNH-17 n’a pas mâché ses mots : « 9 mois d’opérations bidons, 9 mois où les policiers ont été recherchés et persécutés, alors que les chefs de gang se pavanent », a déclaré Synci Domond. « Aujourd’hui, notre plus grande douleur est le prolongement du séjour d’Abelson Grosnègre, arrêté illégalement », a-t-il poursuivi arguant que le SPNH-17 a déjà perdu Guerby Géffrard et ne perdra pas Abelson Grosnègre. En plus de la libération d’Abelson Grosnègre, il a exigé l’annulation pure et simple des mandats décernés contre des membres et anciens membres du SPNH-17 dont Yanique Joseph et Jean Elder Lundi.

De son côté, maitre Arnel Rémy, l’un des avocats du SPNH-17, a dénoncé les conditions dans lesquelles les policiers travaillent. En ce sens, il a justifié la raison d’être de ce syndicat policier. Il en a profité pour annoncer que le dossier d’Abelson Grosnègre sera traité en recours en habeas corpus dans les jours qui viennent. Arnel Rémy qui a évoqué le dossier des prisonniers politiques, a invité toute la population et la presse à accompagner le syndicat dans la bataille pour de meilleures conditions de travail pour les policiers.

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