Un an après, Camille Leblanc dénonce l’incohérence dans les témoignages de Martine Moïse

L’ex-ministre de la justice Camille Leblanc, dans une entrevue accordée à Radio Kiskeya, ce mercredi 6 juillet, a livré son impression sur le déroulement du dossier de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse et en a profité pour fustiger le comportement de l’ancienne première dame Martine Moïse, qui à chaque fois, change sa version des faits.
Alors que ce 7 juillet ramène le premier anniversaire de l’assassinat de Jovenel Moïse, Camille Leblanc a passé au peigne fin le déroulement de l’enquête sur le meurtre de l’un des présidents haïtiens les plus impopulaires et contestés. L’ancien ministre de la justice et de la sécurité publique n’a pas pris de gants pour dénoncer l’incohérence des témoignages de l’ancienne première dame.
« Certaines de ses versions n’ont aucun sens et sont les unes plus contradictoires que les autres », a estimé Camille Leblanc.
Plus loin, Camille Leblanc a soutenu que la mise à mal du système judiciaire par Jovenel Moïse et les obstacles érigés par celui-ci pour boycotter le dossier de l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval, est l’une des raisons de la stagnation de l’instruction relative au meurtre de l’ancien dauphin du chanteur misogyne et ex-président Michel Joseph Martelly. Selon Camille Leblanc, l’ancien premier ministre a.i Claude Joseph, l’ancien directeur général a.i de la police Léon Charles, l’ancien ministre de la justice de l’époque Rockfeller Vincent devraient être tous entendus par la justice dans le cadre de toute enquête digne de ce nom.