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Une soixantaine de personnes assassinées entre janvier et juillet 2024, le RNDDH préoccupé

La violence dans les communes de Carrefour et Gressier a atteint des niveaux insoutenables. Selon un rapport du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), publié jeudi 15 août 2024, les chiffres de la violence entre janvier et juillet 2024 sont catastrophiques : au moins 66 personnes ont été assassinées ou portées disparues, dont 4 agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) et 15 femmes. Cette vague de terreur met en scène l’inaction des autorités et l’urgence d’intervenir pour protéger les populations locales.

Le rapport du RNDDH est particulièrement accablant en ce qui concerne les violences sexuelles : 46 femmes et filles ont été victimes de ces actes abominables au cours des sept premiers mois de 2024. Ces crimes sont souvent commis sous la menace d’armes par des bandes armées qui profitent de l’absence de contrôle de l’État pour imposer leur loi. Les femmes et les jeunes filles, déjà vulnérables dans ce contexte de chaos, se retrouvent ainsi en première ligne de la barbarie.

Les violences ne se limitent pas aux pertes humaines. Des centaines de maisons ont été pillées, incendiées, ou occupées illégalement par des bandits, contraignant des familles entières à fuir leur domicile. De plus, des véhicules et de nombreuses marchandises ont été volés, paralysant l’économie locale et plongeant encore plus les habitants dans la précarité.

Face à cette situation dramatique, le RNDDH appelle à une réaction immédiate des autorités. Le rapport insiste sur la nécessité de doter la PNH de moyens adéquats pour lutter efficacement contre les bandes armées qui sèment la terreur. L’inaction actuelle ne fait qu’aggraver la situation, laissant les citoyens de Carrefour et Gressier à la merci des gangs.

La situation dans ces régions reste extrêmement préoccupante. Les autorités doivent impérativement renforcer les mesures de sécurité pour protéger les habitants de ces zones vulnérables. Il est crucial de restaurer l’ordre et de redonner aux populations locales l’espoir d’un avenir plus sûr. Le temps presse, et chaque jour qui passe sans intervention accentue la tragédie en cours.

Les chiffres du rapport du RNDDH ne peuvent être ignorés. Ils reflètent une réalité sombre qui exige des actions immédiates et concrètes. Les autorités haïtiennes ont la responsabilité de protéger leurs citoyens, et il est plus que temps qu’elles prennent des mesures décisives pour mettre fin à la terreur qui règne à Carrefour et Gressier. Les habitants de ces communes, déjà trop longtemps abandonnés, méritent enfin de vivre dans la sécurité et la dignité.

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