« Une vie construite, partie en éclats dans un temps record », pleure Simson Desanclos

Après des funérailles empreintes d’émotion, les 3 urnes funéraires des victimes ont été reccuperées par la famille éplorée.

À cœur ouvert, Jean Simson Desanclos s’est confié à l’assistance pour retracer le vécu douloureux de Josette Fils Désanclos, Sarahdjie Désanclos et Sherwood Sondjie Désanclos, 3 femmes brutalement assassinées le 20 août dernier par les « 400 Mawozo ». Dans ce récit marqué de grandeur et de décadence, il rompt la perception d’un homme renversé par le drame.

Dans le salon funéraire Pax Villa crématorium, 3 urnes funéraires ont accompagné, samedi, les 3 photos des disparues dans un décor surprenant. Josette Fils Désanclos, Sherwood Sondjie Désanclos et Sarahdjie Désanclos, 3 femmes, sauvagement assassinées par le gang des « 400 Mawozo » ont reçu des hommages lors d’une cérémonie extrêmement émouvante.

Me Simson Désanclos a défié tous les pronostics quant à un père abattu, pratiquement renversé par la tragédie. Il déclare avoir puisé de la force des défuntes pour pouvoir remonter les défis.

« C’est vraiment insoutenable, cet exercice de ce matin. Ce sont mes enfants qui devraient m’enterrer, alors me voici ce matin devant les dépouilles, devant un lot de cadavres dont je veux faire le deuil. Voilà, toute une vie construite qui est partie en éclats », sanglote Jean Simpson Désanclos.

Des témoignages, des anédoctes et le défilé devant une assistance composée de membres de l’Accueil Roc Solide (ARS), des camarades de classe, de vieilles connaissances, de collègues du Cabinet Patrick Laurent, des employés de l’APN ont ponctué ce triste événement. Des interventions sans langue de bois qui résument le degré de cruauté des criminels des « 400 Mawozo ». Un pan important de la vie de Me Jean Simson Désanclos marqué par des constantes et variantes.

« On est partis de rien pour nous construire et tailler une place dans la société sans prendre la place de personne. Tout n’etait pas parfait dans notre vie de famille et de couple. Culturellement, « nous les garçons haïtiens » nous avons notre force et notre faiblesse », a témoigné l’homme de loi.

Le père Asnigue Merlet, responsable de la chapelle Sixtine, au Bicentennaire, encourage une réveil collectif pour vaincre le mal.

Pour le président de la Fédération protestante d’Haiti (FPH), le pasteur Calixte Fleuridor, le gouvernement doit prendre ses responsabolités face à la terreur imposée par les gangs. D’autres interventions dont celle de Me Samuel Madistin, Patrick Laurent, Sylvain Exantus ont attristé le cœur de l’assistance.

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