Vide présidentiel : Me Sonet Saint-Louis recadre Claude Joseph

Sous le sang encore chaud de Jovenel Moïse, assassiné dans la nuit du 6 au 7 juillet, dans sa résidence privée à Pèlerin 5, des autorités sont divisées sur l’héritage politique du 58ème Chef d’État haïtien.

Brandissant l’article 149 de la Constitution, Claude Joseph s’autoproclame Premier ministre et se revêt du costume «d’usurpateur de titre», estime l’avocat Sonet Saint-Louis. Intervenant sur plusieurs stations de la capitale, l’homme de loi dénonce les velléités du Chef du gouvernement démissionnaire, Claude Joseph, de créer la confusion sur les dispositions légales devant assurer la bonne marche de l’État après la mort subite de Jovenel Moïse.

« Claude Joseph n’a jamais été Premier ministre. Il a été membre d’un gouvernement », a rappelé Sonet Saint-Louis.

« Il a organisé un coup d’État. En outre, il a interprété de manière maladroite et erronée les dispositions 149 de la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Il devra être, au même titre du Haut-commandement de la PNH, auditionné dans le cadre de la mort tragique de Jovenel Moïse. Il est un suspect numéro un du drame », a lancé Sonet Saint-Louis.

Face à ce vide politique, traduit par la faillite du pouvoir législatif, l’effondrement du pouvoir judiciaire, les forces vives de la nation doivent s’exprimer pour doter le pays d’un exécutif reflétant les desiderata poupulaires. En ce qui à trait au cas du docteur Ariel Henry, nommé par Jovenel Moïse mais non encore installé, Sonet Saint-Louis évoque un vide politique à adresser avec tact pour espérer un consensus. Il importe de souligner que Sonet Saint-Louis prône l’avènement d’un Conseil national de Salut public pour redresser la barre.

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