Petit-Goave: Josué Pierre-Louis conspué pour avoir voulu acheter le silence des manifestants

En dépit de fortes sommes d’argent distribuées par le sécretaire général de la Présidence, Me Josué Pierre-Louis, pour affaiblir le mouvement contre le premier ministre Ariel Henry à Petit-Goave, les manifestants n’entendent pas renoncer sans le départ du régime de facto.

« Qu’il se trompe en pensant acheter le silence des manifestants pour décourager la mobilisation contre le pouvoir. Josué Pierre-Louis peut distribuer autant d’argent qu’il veut, mais la population restera dans la rue », ont scandé, lundi, une foule de protestataires à l’annonce de la présence à Petit-Goave du sécretaire général de la Présidence.

L’ancien commissaire du gouvernement, natif de Petit-Goave, a été dénoncé par la foule pour ses pratiques de corruption visant à fragiliser la mobilisation contre l’occupant de la Primature, seul aux commandes de l’État.

« Il ferait mieux d’accompagner les écoles, les familles vulnérables qui peinent à retirer le carnet de leurs enfants dans des direction d’écoles. C’est une honte pour la communauté de Petit-Goavienne », ont hurlé des protestataires.

Dans la Cité Faustin Soulouque, Me Josué Pierre-Louis s’est fait accompagner d’un nombre imposant d’agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (USGPN). Le passé de l’ancien coordonnateur de l’Office de management et des ressources humaines (OMRH) dans l’administration publique ne fait pas honneur à ses agissements, soulignent des manifestants. Josué Pierre-Louis devrait être lynché pour ses pratiques de corruption, crache la foule.

À Petit-Goave, la mobilisation antigouvernementale initiée depuis une semaine s’est intensifiée. Au quotidien, des miliers de gens investissent la rue pour appeler le premier ministre Ariel Henry à la démission. Lundi, on a rapporté le décès d’un manifestant après avoir inhalé du gaz lacrymogène. D’autres cas de blessés par balles ont été egalement recensés, selon la presse locale.

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