Affaire Romel Bell : des manœuvres pernicieuses pour compromettre la manifestation de la vérité

L’ancien directeur général de l’Administration générale des douanes (AGD), Romel Bell, sanctionné par l’Organisations des Nations-Unies (ONU), les États-Unis d’Amérique, le Canada, pour des chefs d’accusation de trafic d’armes, blanchiment d’argent, corruption, est en passe d’être blanchi par la justice haïtienne. Des sources judiciaires, informées des manœuvres orchestrées par la Parquet de Port-au-Prince pour contrarier le cours de l’instruction, crient au scandale.

Transmise depuis plus d’un mois au Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume, pour les suites qui s’imposent, l’ordonnance du juge Jean Wilner Morin relative à l’instruction du dossier de corruption, trafic d’armes impliquant l’ancien directeur général de l’AGD moisit encore dans les tiroirs. Selon des sources judiciaires, le chef du Parquet de Port-au-Prince entend entraver le processus en refusant d’accélérer les suivis. Le réquisitoire définitif attendu du chef de la poursuite de la juridiction de Port-au-Prince peine à se manifester dans le réel.

Tout porte à croire que les manœuvres ne visent qu’à écarter le juge instructeur Jean Wilner Morin pour confier le dossier au juge d’instruction Merlan Bélabre. Ce dernier, poursuit la source judiciaire, entend obéir aux quatre volontés de ses patrons pour innocenter l’ancien directeur général de l’AGD, Romel Bell. De fortes pressions sont exercées afin de débarrasser les irritants de l’affaire comme le juge Morin dans l’optique de favoriser un traitement bâclé du juge Bélabre, reconnu « magistrat à réputation douteuse ».

Les différentes ordonnances déjà rendues par le juge d’instruction Merlan Bélabre dans des dossiers dont celui de l’ancien président de la Chambre des députés, Cholzer Chancy en disent long sur le profil d’un juge corruptible. Il est à rapporter que des cités dans le dossier de corruption à l’Office national d’assurance vieillesse (ONA) dont l’ancienne directrice générale adjointe Stéphanie Mondestin sont sur le point d’être blanchis par le juge instructeur Bélabre. Des documents confisqués par la justice dont le passeport de l’inculpée ont été remis à la concernée.

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