Insécurité : la Première Église Baptiste de Port-au-Prince attaquée et pillée par des bandits
Les attaques ciblées contre la Première Église Baptiste de Port-au-Prince établie à la rue de la Réunion débutées depuis le 24 mars 2024 ont abouti au pillage du temple, informe le Pastorat. Ce dernier invite les fidèles à fréquenter d’autres assemblées les plus proches pour assister au culte en attendant un dénouement de la situation.
La coalition criminelle «Viv ansanm» poursuit sa campagne destructrice des patrimoines et symboles collectifs du centre-ville de Port-au-Prince. Après avoir attaqué, pillé et incendié des écoles, hôpitaux, centres universitaires, les bandits se lancent dans une croisade insensée de profanation des espaces sacrés.
La Première Église Baptiste de Port-au-Prince, vieille de plus de 188 ans, figure parmi les dernières victimes des gangs et de l’insouciance des autorités de la Police nationale d’Haïti (PNH), pratiquement complaisantes envers les bandits. Selon une note publique du Pastorat de l’Église, les civils armés ont réussi à achever leur œuvre visant à dépouiller le temple de ses équipements.
« C’est avec émoi, tristesse et révolte que le Pastorat vous informe que les attaques directes des bandes armées contre l’Eglise depuis le dimanche 24 Mars se poursuivaient et aboutissaient cette semaine au pillage du temple. Le sanctuaire est dépouillé de tout équipement ayant rapport à la sonorisation, la projection, l’informatique, la ventilation, la musique, l’électronique, etc…C’est triste, dégoûtant et choquant ! » déplore le Pastorat.
À ce tournant difficile et délicat que vit le pays, s’impose l’obligation de poursuivre l’œuvre de Dieu, en dépit des grandes épreuves rencontrées. Ainsi, le Pastorat invite les fidèles à fréquenter d’autres communautés évangéliques les plus proches ou de suivre leur culte à travers les plateformes disponibles.
« Union de prières ! Nous nous en remettons à la justice divine ! Les fidèles sont invités à fréquenter s’il est possible l’Eglise Evangélique la plus proche de leur lieu de refuge et de suivre les cultes diffusés sur les ondes et en ligne », invite le Pastorat.
