Banditisme : environ 15 mille permis de conduire détruits par la coalition « Viv ansanm »
C’est un pan important de la documentation de la Direction centrale de la Police routière (DCPJ) qui a été détruit. Du coup, des contribuables se retrouvent sans permis de conduire après l’incendie criminel des bureaux de ce service, établi à Delmas 2, déplore le président de l’Association des propriétaires et chauffeurs d’Haiti (APCH), Méhu Changeux.
La coalition criminelle «Viv ansanm» fait des symboles de la Police nationale d’Haïti (PNH) et des patrimoines publics ses cibles préférentielles pour accélérer la destruction de l’État. Au quotidien, des hôpitaux, des centres universitaires, des églises, des bibliothèques, des représentations de l’État sont attaqués, pillés et incendiés par des bandits armés.
Les bureaux de la DCPR figurent parmi les dernieres victimes des exactions orchestrées la semaine dernière par des criminels. Selon le responsable de l’APCH, Méhu Changeux, environ 15 mille permis de conduire ont été détruits à la suite de l’incendie déclaré dans plusieurs institutions logées dans le même espace. Après avoir attaqué et vandalisé plusieurs compartiments du complexe, incluant une annexe de la Direction générale des impôts (DGI), de l’Office d’assurance véhicule contre tiers (OAVCT), les bandits y ont mis le feu, rapporte le syndicaliste.
À présent, des chauffeurs et propriétaires de véhicules se livrent systématiquement à des échanges musculeux avec des policiers lors des contrôles routiers, déplorent le numéro un de l’APCH. Au moins un chauffeur du transport public a été victime lors des mésententes avec les forces de l’ordre. Les fractions criminelles multiplient les postes de péage et les autorités policières demeurent inactives, s’en plaint-il.
À Bas-Delmas, les hors-la-loi intensifient leurs forfaits. Il est à signaler que la DCPR est située non loin du quartier général du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO) et à un jet de l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IGPNH).
