Carrefour-Feuilles : comme bon nombre de journalistes, Vladimir Jean rejoint les réfugiés

L’escalade de violences qui prévaut à Carrefour-Feuilles complique davantage la situation des habitants de cette zone, qui était déjà en proie à toute sorte de misères. Comme tous les autres secteurs, celui de la presse est fortement touché par les attaques armées perpétrées par le gang de Gran-Ravin. En effet, des journalistes résidant dans ce quartier de Port-au-Prince ont dû prendre la fuite et se retrouvent dans les rues, dormant ainsi à la belle étoile.

À l’évidence, les journalistes vivant à Carrefour-Feuilles sont en grandes difficultés. Certains, dont leurs résidences ont été incendiées ou d’autres qui ont dû fuir leurs domiciles pour échapper à la fureur des gangs armés de Grand-Ravine, sont jetés dans les rues.

C’est cas de Vladimir Jean qui travaille à Télé Kiskeya. Le confrère et sa famille sont devenus des réfugiés, après que les bandits ont mis le feu à sa maison. Le journaliste dit avoir tout perdu, car il n’a eu le temps de ne rien prendre. Il croit que l’important c’est que lui et sa famille soient en vie.

Vladimir Jean a fait savoir que des documents importants, des archives, des habits entre autres sont malheureusement passés sous les flammes.

Dans l’intervalle, il exige réparation et dédommagement de la part des autorités concernées. La mort dans l’âme, le travailleur de la presse a exprimé son mécontentement vis-à-vis du Gouvernement qui n’a pas assisté la population de Carrefour-Feuilles face aux exactions des bandes criminelles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page