Pénurie de carburant à l’Hôpital universitaire de la paix : un obstacle de plus dans un contexte déjà critique
Depuis plusieurs semaines, l’Hôpital universitaire de la paix (HUP) est confronté à un défi supplémentaire, mettant en péril son fonctionnement déjà tendu : une pénurie de carburant. Cette situation préoccupante vient s’ajouter à un flux incessant de patients, notamment des victimes de blessures par balles, d’armes blanches et d’accidents de la route.
Le Dr Paul Junior Fontilus, Directeur exécutif de l’HUP, a révélé que entre le 29 février et le 22 avril, 213 blessés par balles ont été admis, illustrant ainsi la gravité de la situation sécuritaire dans la région. Cette vague de violence exerce une pression énorme sur les ressources médicales et humaines de l’hôpital.
La pénurie de carburant aggrave cette crise en entravant la capacité de l’HUP à fournir des soins de qualité et en temps opportun. Les ambulances peinent à répondre aux appels d’urgence, les générateurs risquent de s’arrêter, compromettant l’alimentation électrique des équipements vitaux, et le transport du personnel médical est compromis.
Face à cette situation critique, des mesures d’urgence doivent être prises. Il est urgent que les autorités compétentes fournissent un approvisionnement en carburant adéquat à l’Hôpital universitaire de la paix afin de garantir la continuité des soins aux patients. De plus, des efforts concertés doivent être déployés pour résoudre les problèmes de sécurité qui alimentent cette crise médicale.
En ces temps incertains, où la stabilité et la santé de la population sont mises à rude épreuve, l’HUP a besoin du soutien total de la communauté, des autorités et de toutes les parties prenantes pour surmonter ces défis et continuer à remplir sa mission essentielle de sauver des vies.
