Dénonciations contre Pierre Espérance: le Poisson d’Avril de Fednel Monchéry
Dès l’entame de son monologue, l’ancien directeur général du Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (MICT) Fednel Monchery, s’est fourvoyé en déclarant dans la presse, vendredi, que le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance dispose de deux véhicules (Toyota Prado et Corolla) pour mener ses activités.
Les résultats d’une enquête commanditée par l’ancien candidat au Sénat, Fednel Monchéry, révèlent que le responsable du RNDDH, Pierre Espérance dirige un réseau de criminels spécialisés dans des cas d’assassinats, d’enlèvements à Port-au-Prince. Des révélations du dirigeant « Tèt kale » jugées farfelues par l’entourage du défenseur des droits humains.
D’abord, le candidat malheureux aux sénatoriales de 2016 réduit toute possibilité pour que sa thèse tient la route pour avoir avancé des prémices erronées. Il semble que le mensonge a été mal cuisiné et mal conçu dans le laboratoire de l’ancien haut fonctionnaire de l’administration de Jovenel Moïse, soulignent certains proches du responsable du RNDDH.
En avançant que le patron de l’organisme de défense et de promotion des droits de l’homme dispose de deux véhicules pour effectuer ses déplacements, le dirigeant « Tèt kale » Fednel Monchéry, ne fait que renforcer sa thèse inventée, truffée de contrevérités. À partir de ces prémisses, aucune possibilité pour que le reste de l’intervention de l’ancien DG transpire un zeste de vérité.
En plein 1er avril, dans l’une de ses résidences à la 1ère ruelle Rivière, l’homme fort du PHTK avance que le défenseur des droits humains pilote un escadron de la mort, spécialisé dans le crime, l’enlèvement contre rançon. Le réseau criminel envisage de kidnapper une dizaine de citoyens et collecter environ 200 mille dollars américains, selon Fednel Monchéry qui affirme avoir déjà remonté le gang, en étant incapable de citer un nom, ou révéler l’identité de l’un des membres de la clique armée.
Indexés pour sa participation dans le massacre de La Saline, l’ancien directeur général du ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Fednel Monchéry et Joseph Pierre Richard Duplan, ex-délégué départemental de l’Ouest, ont été sanctionnés par le département du Trésor Américain pour avoir commis de « sérieuses violations des droits humains en Haïti ». Ces mesures concernent aussi l’ancien policier devenu chef de gang Jimmy Chérisier plus connu sous le sobriquet de Barbecue, le chef de file du carnage ayant eu lieu à La Saline le 13 novembre 2018.
