Un troisième groupe du Consensus du 21 décembre réagit sur l’initiative du Conseil présidentiel

Des organisations sociopolitiques dont GROSAM, Indigène Parti politique, Écovert, OCFH, MOFANO, SYTRACH renouvellent leur attachement à la mise en place d’un Conseil présidentiel pour conduire la transition politique. Elles en profitent pour dénoncer une frange de l’Accord du 21 décembre dirigée par l’ancien sénateur Sorel Jacinthe, qui sème la confusion en optant pour un juge à la Cour de Cassation.

Les organisations sociales et regroupements politiques signataires d’une position commune sur la crise sociopolitique qui secoue le pays se disent interpellés face à la montée en puissance des forces de l’ombre en Haïti, causant de plus en plus de torts à toute la nation désespérée où la question de la gouvernance continue de poser problème dans l’imaginaire de nos jeunes compatriotes. « Qui dirige le pays ? » s’interrogent-ils.

Les dirigeants politiques, signataires du Consensus national inclusif et des élections transparentes, communément appelé « Accord du 21 décembre », veulent que les décisions relatives à l’avancement du processus soient prises de manière urgente.

« Nous avons témoigné de notre bonne foi en déléguant le Dr. Louis Gerald Gilles comme notre représentant au sein du Conseil Présidentiel proposé par certains acteurs, même si, au sein de l’accord du 21 décembre, nous avons des propositions différentes, similaires ou contraires, tout en exprimant des réserves concernant la composition dudit conseil de neuf membres », renouvellent-ils.

Dans la foulée, ils soulignent avoir supporté un seul candidat, et encouragent les six (6) autres structures à emboîter le pas. Une telle demande réduirait sans doute le CP à 3 membres, dont un observateur de la société civile.

« La population haïtienne ne demande que la paix. La facture de cette paix peut être lourde, mais nous sommes tous prêts à la payer si c’est le prix à payer pour l’obtenir », soutiennent les signataires du document.

« Le peuple haïtien est impatient de voir des autorités compétentes et responsables dirigent le pays. Pour cette raison, nous lançons un appel aux collègues du 21 décembre : qu’aujourd’hui, ce n’est pas le moment de tirer sur la corde, mais de rester sereins et de conserver l’unité trouvée entre nous », écrivent les alliés du Premier ministre de facto empêché, Ariel Henry.

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