La CE-Jilap et la CRAN mettent le pouvoir en garde contre l’organisation du référendum

La commission Episcopale Nationale Justice et Paix et la Cellule de Réflexion et d’Action Nationale ont mis en garde le pouvoir de facto de Jovenel Moïse contre l’organisation du “référendum constitutionnel” illégal. Ces deux organisations de l’Eglise Catholique estiment que Jovenel Moïse n’a ni la légitimité ni la crédibilité pour entreprendre une telle démarche.

Dans une conférence de presse donnée ce mardi premier juin, la directrice exécutive de CE-Jilap, Jocelyne Colas Noel, soutient que la constitution n’est pas quelque chose qu’on peut changer du jour au lendemain. Pour le numéro un de CE-Jilap, Jovenel Moïse n’est pas assez légitime ni crédible pour entreprendre une telle démarche, d’ailleurs illégale. De son coté, Jocelin Renord, membre de la CE-Jilap, a abondé dans le même sens évoquant l’article 284-3 de la constitution de 1987 amendée de 1987 qui interdit toute modification par voie référendaire.

Alors que Pierre Yoldi Clermont, représentant de la CRAN, estime que la propagande autour de la nouvelle constitution faite par et pour Jovenel Moïse ne donne pas toute la vérité sur cette initiative. Selon lui, le régime PHTK jugé incompétent et corrompu veut tout faire en vue de contourner les acquis démocratiques de la constitution de 1987. Pour Lorna Telusma également membre de la CRAN, la constitution de l’apprenti dictateur Jovenel Moïse touche les fondements même de la démocratie haïtienne.

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