Banditisme : des entreprises incendiées à Port-au-Prince, la PNH aux abonnés absents

Des entreprises commerciales sont devenues la cible des civils armés opérant à Port-au-Prince. Pas moins d’une dizaine de pharmacies, de dépôts de marchandises sont détruites par les flammes dans un contexte où les forces de l’ordre manquent à l’appel.

Devant des entreprises dévastées par les flammes, des commerçants peinaient à retenir leurs larmes. Ce sont des pharmacies, des restaurants, des dépôts de produits alimentaires établis à la rue Monseigneur Guilloux qui sont partis en fumée dans la nuit du lundi. L’acte criminel porte l’empreinte des bandits de la coalition «Viv ansanm» qui font de leur cible principale les entreprises des éléments de la classe moyenne qui tentent de joindre les deux bouts.

Les dégâts sont colossaux, selon les sinistrés. Des stocks de médicaments, des matériels sanitaires sont réduits en cendres. Ils évoquent également la situation des chefs d’entreprises qui ont contracté des dettes et qui se retrouvent sans mot face à l’étendue des pertes.

Le comportement de la hiérarchie de la Police nationale d’Haïti (PNH) révolte les victimes. Elles rappellent qu’à quelques mètres des installations incendiées, des policiers montent la garde à la rue Saint-Honoré pour protéger les ruines du Palais national. En outre, les locaux de l’École nationale des arts (ENARTS), le Tribunal de Paix de section Sud, l’École des Frères Nau ont été visés par les gangs dans l’indifférence des policiers.

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