CARICOM-Dialogue : la démission d’Ariel Henry priorisée dans l’agenda de l’opposition

Réunis en viosoconférence, vendredi sous la houlette des éminentes personnalités de la CARICOM, les signataires de l’Accord du 21 Décembre et les tenants de la Déclaration de Kingston n’ont pas pu s’entendre sur l’agenda du dialogue. La démission du chef du gouvernement de facto, Dr Ariel Henry, est réclamée par l’opposition politique comme premier point dans l’agenda des discussions, contrairement aux promoteurs de l’Accord du 21 décembre, rapporte l’ancien sénateur Sorel Jacinthe.

Une nouvelle déconvenue pour les dirigeants de la CARICOM après l’échec vendredi d’un nouveau round des discussions afin d’élaborer un agenda avant le lancement du processus de dialogue. Les initiateurs de la Déclaration de Kingston et les alliés du premier ministre Ariel Henry (Accord du 21 Décembre) restent divisés sur le point relatif à l’élaboration d’un agenda de discussions dans lequel l’ordre des points soulèvent de profondes divergences.

Faut-il inscrire la démission du locataire de la Primature en priorité dans l’ordre des thématiques, ou faut-il la laisser comme dernier point? Sur cet aspect chaque partie défend sa chapelle. L’opposition, conduite par l’Accord de Montana, les Engagés pour le développement (EDE), est sans équivoque : la démission du neurochirurgien doit être priorisée sur la liste. Démarche rejetée catégoriquement par les représentants du 21 Décembre, rapporte l’ancien parlementaire Sorel Jacinthe qui intervenait samedi sur les ondes de Radio Kiskeya.

À présent, les tentatives de rapprochement ont été suspendues. Les éminentes personnalités de la CARICOM ont fait valoir leur déception par rapport au comportement des acteurs qui font fi du grand désarroi dans lequel la population haïtienne est plongée. Selon Sorel Jacinthe, aucune date n’a été retenue pour la programmation d’une nouvelle rencontre pré-dialogue.

L’ancien élu de la Grand’Anse confirme la présence de plusieurs acteurs engagés dans l’exercice dont l’ancien premier ministre Claude Joseph, Jacques Ted Saint-Dic, l’ancien président du Sénat Edgard Leblanc, Michel André, Antoine Rodon Bien-Aimé, Abel Descollines et d’autres figures de la classe politique, des représentants du secteur des affaires entre autres.

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