Élections américaines et enjeux de l’afflux migratoire au Mexique : des positions divisées

Des positions contraires exprimées par l’avocat Frandley Denis Julien et Herbert Joseph, président de FBLA, sur l’afflux des Haïtiens au Mexique en passant par le Nicaragua dans l’objectif d’atteindre les États-Unis d’Amérique et ses incidences sur la prochaine présidentielle américaine, interpellent sur la responsabilité non assumée par le pouvoir de facto dirigé par le Dr Ariel Henry.

Pour le président de « Future business leaders of America » (FBLA), Herbert Joseph, la crise migratoire aux États-Unis d’Amérique peut faire basculer l’issue des prochaines élections américaines, la présidentielle notamment. Le président de FBLA qui s’exprimait sur les ondes de Radio Kiskeya, mardi, évoque le programme Humanitarian parole qui attend son verdict par devant la justice américaine. En outre, il fait état des derniers sondages qui confirment un certain avantage du candidat républicain Donald Trump sur le président Joe Biden. Des telles considérations supposent des défaillances quant au traitement du dossier migratoire par l’administration Biden, ce qui peut compromettre l’avenir du chef d’État démocrate à la Maison-Blanche.

Position quasi opposée exprimée par l’avocat haïtien Frandley Denis Julien en ce qui concerne les conséquences directes de la crise migratoire sur les prochaines élections américaines. Le défenseur des droits humains résidant aux États-Unis d’Amérique met en avant divers programmes élaborés par le président Joe Biden pour juguler l’arrivée irrégulière des migrants sur le sol américain. Selon l’avocat, le programme Humanitarian parole, celui de réinsertion familiale, l’option CBP-One pour les arrivés sur la ligne frontalière du Mexique témoignent de la volonté de l’actuelle administration américaine de réguler la crise.

Dans l’intervalle, Me Julien encourage le premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry a créé les conditions nécessaires afin de diminuer la fuite des compétences haïtiennes. Il rappelle aux dirigeants politiques haïtiens et ceux de la région de l’Amérique centrale, considérée comme plaque tournante de la migration irrégulière, l’obligation de freiner l’exode massif vers les Etats américains.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page