Formation du Conseil présidentiel : la bonne foi des politiciens mise à l’épreuve

La démission du Premier ministre haïtien Ariel Henry et de son gouvernement, dans le cadre de la mise en place du conseil présidentiel, suscite une multitude de réflexions et de questions quant à l’avenir politique du pays. Entretemps, certains expriment leur soulagement face au départ d’Ariel Henry.

Le délai de 24 heures imposé par la communauté internationale pour la formation de ce conseil présidentiel ajoute une pression supplémentaire, alors que certains partis politiques cherchent à placer leurs propres représentants. Cependant, les critères proposés par l’organisation régionale soulèvent des défis quant à la sélection des membres du conseil. Ces critères incluent des exigences telles que l’absence de condamnation, l’engagement à ne pas se présenter aux élections futures, l’acceptation du déploiement de forces multinationales, et le fait de ne pas être sous sanctions des Nations Unies.

La formation de ce conseil dépend largement de la volonté politique des acteurs impliqués, et le délai de 24 heures laisse peu de place à l’erreur. La question de savoir quelles sept personnes seront choisies pour composer ce conseil reste ouverte, et si elles partageront une vision commune pour mener le pays vers la stabilité et le progrès.

Il est important de noter que la crise persiste malgré la démission d’Ariel Henry. Les positions divergentes de certains acteurs politiques, telles que le rejet de la résolution de la CARICOM par le Réveil National et Pitit Desalin, soulignent les défis auxquels le pays est confronté dans sa quête de résolution de la crise.

En outre, il est important de souligner que si les acteurs politiques haïtiens ne parviennent pas à former ce conseil présidentiel de transition dans le délai imparti, la communauté internationale pourrait intervenir pour prendre en charge le processus. Cette éventualité souligne l’urgence et l’importance d’une action rapide et concertée de la part des dirigeants haïtiens pour éviter une intervention extérieure dans les affaires nationales du pays.

Une question légitime qui se pose est pourquoi les partisans de Jovenel Moïse ne sont pas inclus dans les discussions pour la formation du conseil présidentiel. Leur exclusion soulève des préoccupations quant à la représentativité et à l’inclusivité du processus politique en cours.

La démission d’Ariel Henry marque un tournant dans la politique haïtienne, mais elle ne résout pas les défis profonds auxquels le pays est confronté. La formation du conseil présidentiel sera importante pour guider Haïti vers un avenir plus stable et prospère, mais elle nécessitera un engagement sincère et inclusif de toutes les parties prenantes. Nous sommes impatients de voir le pays prendre la voie du progrès, où la paix règne et où la stabilité politique et économique prévaut. C’est seulement grâce à une coopération constructive et à une volonté commune que Haïti pourra surmonter ses défis et émerger plus fort de cette période de crise.

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