Insécurité : pris d’assaut par les gangs armés, l’Hôpital général face à l’horreur

Depuis le 29 février dernier, l’Hôpital Général de Port-au-Prince est devenu le symbole de l’horreur et de l’impuissance de l’État face à la violence rampante qui déchire la ville. Alors que des hommes armés ont envahi le bas de la ville, déclenchant le chaos et la terreur, plusieurs patients, déjà éprouvés par la maladie ou les blessures, ont été cruellement abandonnés à leur sort.

Des scènes insoutenables ont été rapportées, avec des corps sans vie recouverts de draps, tandis que des mouches bourdonnaient autour des patients laissés pour compte, contraints de rester dans cet environnement cauchemardesque par manque d’alternative. Cette tragédie révèle l’incapacité flagrante de l’État à protéger ses citoyens les plus vulnérables, malgré les promesses de sécurité et de stabilité.

Pire encore, l’absence de réaction de la part des autorités laisse un goût amer de désespoir et d’abandon. Alors que la vie humaine est sacrée et inestimable, le silence assourdissant des responsables politiques face à cette crise est indigne et inacceptable. Les médecins et le personnel médical, pourtant dévoués à leur mission de sauver des vies, se retrouvent impuissants face à cette spirale de violence et de négligence.

Il est grand temps que l’État prenne ses responsabilités et agisse pour protéger ses citoyens, en mettant fin à cette nuit de cauchemar qui sévit dans les couloirs de l’Hôpital Général de Port-au-Prince. Chaque vie compte, chaque souffrance mérite d’être entendue et prise en compte. L’heure est venue de mettre fin à cette tragédie humaine et de restaurer la dignité et la sécurité pour tous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page