L’Accord du 21 décembre au Conseil présidentiel : trois membres désignés pour un siège

Dans les rangs des alliés du Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry, la division s’impose. En témoigne la désignation de trois personnalités devant faire partie du Conseil présidentiel au lieu d’un seul représentant exigé. Entre l’ancien président de la Chambre des députés, Levaillant Louis-Jeune, l’ancien député Vikerson Garnier et l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Charles Tardieu, un seul devra être retenu par la CARICOM.

Le Consensus national du 21 décembre, structure politique qui supporte la gouvernance du Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry, nage dans la discorde. Trois représentants pour occuper un siège au sein du Conseil présidentiel ont été désignés par des membres qui revendiquent chacun la paternité du Consensus.

Le divorce semble être consommé entre des supporters du chef du gouvernement de facto Ariel Henry en instance de départ. Si le Collectif des anciens députés de l’opposition et alliés (CADOA) supporté par le mouvement Transparence «Toutouni» approuve le choix de l’ancien député Vikerson Garnier pour intégrer le Conseil présidentiel, les figures de proue du pouvoir dont André Michel, Marjory Michel, Sorel Jacinthe ont déjà soumis aux dirigeants de la Communauté de la Caraïbe (CARICOM) le nom de l’ancien président de la Chambre des députés, Levaillant Louis-Jeune, pour le Conseil.

En outre, surgit le nom de l’ancien recteur de l’Université d’État d’Haïti (UEH), Charles Tardieu, endossé par des organisations de la société civile, des acteurs du secteur économique et des socioprofessionnels pour représenter le Consensus du 21 décembre au Conseil présidentiel. Selon l’intéressé, contacté ce jeudi par le journal, il revient aux personnalités de la CARICOM de statuer sur un choix entre les trois noms soumis pour faire partie du Conseil.

Au terme d’une rencontre tenue en Jamaïque sur le dossier d’Haïti, un Conseil présidentiel de 7 membres devra assurer la transition politique post-Ariel en Haïti. Les secteurs politiques, deux représentants de la société civile (à titre d’observateur) devront composer le Conseil présidentiel, selon les termes de l’Accord CARICOM. Cependant, cette structure se retrouve dans les limbes, car des partis ont décliné l’appel et d’autres peinent à dégager une entente pour désigner un membre, après le délai de 48 heures imparti.

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