Le journaliste Rodly Saintiné obligé de se mettre à couvert à cause de menaces de gangs

Le journaliste Rodly Saintiné est obligé de vivre caché depuis le 20 juin dernier après avoir été l’objet de menaces de mort de la part des caïds de Cité Soleil qui l’accusent de relayer tous leurs forfaits et d’être un informateur de la police.

Rodly Saintiné, correspondant culturel de l’émission Couleurs Tropicales de RFI, vit à Cité Soleil depuis son enfance. Il a été l’objet de menaces de mort depuis octobre 2020. Mais après l’assassinat du policier Miradel Adolph le 5 juin dernier, alors que l’infornation a été devenue virale, l’animateur de l’émission Bon après-midi sur Alter Radio, a été accusé par les seigneurs de la terreur d’être celui qui a fait circuler la nouvelle comme une trainée de poudre. Ce qui lui a obligé de prendre le maquis. 

Contacté par la rédaction, le formateur à l’atelier École de la Radio dit être obligé de vivre caché dans des conditions infrahumaines. « Je vis dans un endroit qui n’est pas conçu pour cela. Je dors à même le sol. Il n’y a pas d’eau potable », a expliqué Rodly Saintiné qui avoue qu’il a jusqu’à présent peur pour sa vie et pour celle de sa famille étant donné que les menaces sont toujours de mise.

Selon des proches, des bandits lourdement armés à bord de motocyclettes avaient fait une descente des lieux dans son domicile et avaient laissé une balle sous sa porte, a-t-il rapporté. En ce sens, le journaliste appelle à l’aide de quiconque pourrait l’aider à préserver sa vie qui est actuellement en grand danger. En dépit de plusieurs plaintes déposées à la Direction Centrale de la Police Judicaire, sa requête reste vaine.  

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